LA GALETTE de la semaine #16
> EN QUELQUES MOTS - En décembre dernier, Paul McCartney publiait son 19ème album studio, McCartney III. Comme son titre le laisse entendre, ce disque est le 3ème volet d'une série d'opus pour lesquels Sir McCartney joue de tous les instruments, en plus d'assurer l'écriture, la réalisation et la production. Cet album inattendu est le fruit d'un effort solitaire initié à l'orée du premier confinement.
Quelques mois (et re-confinements / dé-confinements) plus tard, nous le retrouvons ré-inventé par quelques-uns des plus grands noms de la scène indé : Damon Albarn, Beck, Anderson .Paak, Blood Orange, St. Vincent... Remixés ou complètements ré-enregistrés (voix et instruments compris), les morceaux d'origine s'éloignent de la pop mcCartneyenne pour explorer des territoires plus modernes et inattendus.
On retrouve des accents R&B ici (The Kiss of Venus, chanté par Dominic Fike), des impressions trip-hop là (Pretty Boys, Women and Wives, Long Tailed Winter Bird) ou encore des expérimentations plus aventureuses dans le hard rock (Slidin', la réécriture la moins réussie) ou l'électro (les 11 minutes club de Deep Deep Feeling). D'autres reprises sont moins osées mais tout aussi agréables, comme le doux remix de When Winter Comes par Anderson .Paak.
Bref, le disque montre qu'à 79 ans, Paul McCartney garde l'esprit et les oreilles grands ouverts et qu'il n'a rien perdu de ses talents de songwriter.
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